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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 14:11
Comment déjouer l’insomnie

 

J’ai fait de l’insomnie durant près de 10 ans. J’ai essayé tout ce que j’ai trouvé : exercices, musique, produits naturels et chimiques, kiné, etc… pour finalement accepter qu’entre 3h et 5h, du matin, ou entre 2h et 4h, soit je tournais dans mon lit à penser à toutes sortes de choses, soit je me levais et étais plus constructive. J’étais alors en pleine forme, pour un deux heures à travailler, souvent, le temps que le sommeil me gagne à nouveau et que j’aille me recoucher.

J’avais accepté que je n’aurais plus à me lever à heure fixe pour aller travailler, que je ne chercherais pas un travail qui me ferait lever tôt et/ou devoir rentrer au poste à heure fixe.

J’ai toujours été une lève-tôt, mon réveil interne étant programmé depuis toute petite sur 7h00, mais là, j’ai dû lâcher prise et accepter de suivre mon horloge interne.

L’insomnie crée quasiment un handicap pour les employés qui doivent répondre à la discipline des horaires, qui n’ont pas le choix de l’heure d’entrée au travail le matin.

En tant que travailleuse autonome, j’ai la chance de pouvoir faire mes horaires mais le téléphone peut commencer à sonner à 8h30. J’avais cependant averti mes amis de ne jamais appeler avant 9h.

J’ai mis la faute de cette insomnie sur toutes sortes de choses : une faille tellurique qui passait sous mon lit à travers la maison, sentie par plusieurs amis mediums qui ont travaillé à la refermer; la pré-ménopause, le stress, l’alimentation, etc…

J’ai remarqué certaines choses qui ont aidé mais qui n’ont pas réglé le problème :

  • ne pas manger après 19h pour se coucher le ventre au calme
  • ne pas manger de sucreries ni aliments lourds, riches, gras, le soir
  • ne pas boire ou manger quelque chose excitant (évidemment…)
  • boire de la tisane relaxante
  • un bain chaud au sel de mer ou sel d’Epsom
  • et d’autres dont je ne me souviens plus que vous pourrez ajouter dans les commentaires ci-bas pour partager si vous le désirez.

J’avais des trêves, 1, 2 ou 3 jours à dormir presque une nuit complète puis, rebelotte, insomnies encore, jusqu’à ce que je rencontre Don Marcelino*, un homme de connaissance du Pérou que j’ai eu le plaisir d’accueillir au Québec l’automne dernier.

Il m’a donné un petit truc tout simple. Tellement simple que c’en est ridicule mais, pour moi, ça a marché dès la première nuit : il m’a expliqué comment déjouer mon mental en restant dans mon lot, couchée sur le dos, les yeux ouverts qui regardent le plafond (dans la nuit, naturellement) et me répéter intérieurement «Je ne veux pas dormir ! Je ne veux pas dormir !» jusqu’à ce que les yeux ne puissent plus rester ouverts…

J’ai fait l’exercice la nuit suivante. J’ai répété cette phrase quelques fois avant de sentir mes paupières devenir lourdes. Tellement lourdes que je n’arrivais plus à les garder ouvertes. Elles sont littéralement «tombées» et j’ai sombré dans le sommeil jusqu’au matin.

Je n’en suis pas revenue. Je venais de dormir une nuit complète, enfin, avec juste une petite interruption où j’ai fait cet exercice qui m’a replongée dans le sommeil au lieu de me lever pour passer deux heures à travailler à mon ordi comme je le faisais depuis des années.

Don Marcelino m’a expliqué que cet exercice revient à faire comme un enfant à qui on dit d’aller se coucher et de dormir et qui ne veut pas y aller, qui ne veut pas dormir. Avez-vous déjà remarqué que, plus l’enfant contre le sommeil, en disant qu’il ne veut pas dormir, plus ses paupières sont lourdes et, finalement, il tombe endormi ?! On fait la même chose dans cet exercice…

Pour moi, cet exercice a marché dès la première nuit où je l’ai fait. J’ai ensuite passé plusieurs nuits sans avoir besoin de le refaire. J’ai commencé petit à petit à dormir des nuits entières, ponctuées par un lever-pipi seulement, de plus en plus de nuits entières, et j’ai petit à petit retrouvé un rythme normal. Mon énergie est revenue et mon moral est plus stable. Il m’arrive encore de devoir refaire l’exercice mais c’est de plus en plus rare. Juste un détail : dans le temps de la pleine lune, l’exercice ne marche pas ;-)

Comme je n’aime pas le principe de négation – «Je ne veux pas dormir !» -, j’ai tenté de faire l’exercice en disant «Je veux dormir !» mais ça n’a pas fonctionné. J’ai cependant remarqué que, si je commence l’exercice en disant plusieurs fois «Je ne veux pas dormir !», jusqu’à ce que mes paupières commencent à devenir très lourdes et que je n’arrive presque plus à les garder ouvertes, je peux ensuite tourner la phrase au positif juste avant de m’assoupir.

Je ne sais pas si cet exercice est le responsable de mon retour (presque) à la normale de mon horloge éveil-sommeil car la ménopause s’est finalement installée à la même période. Peut-être l’insomnie était-elle due à la pré-ménopause, à la faille tellurique qui a été finalement fermée l’été dernier, je n’en sais rien. Tout ce que je sais, c’est que je dors enfin des nuits complètes sans aucun médicament ou produit naturel et ça, ça fait vraiment du bien !!!

——————————–

Don Marcelino vit à Paris. On peut le contacter via son site.

article trouvé ici

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 07:35

 

 

 

 

2014-1-2.jpg

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 08:14

Nelson Mandela est mort jeudi 5 décembre 2013...  L'homme politique sud-africain était un dirigeant politique, érigé en symbole  de la lutte contre le système politique d'apartheid. Avant de devenir Président de la République d'Afrique du Sud, il était membre du Congrès national africain puis avocat, et luttait activement et toujours pacifiquement contre les ségrégations raciales. Fondateur de l'ANC, mouvement qui menait une campagne de sabotage des installations publiques et militaires, il est arrêté et emprisonné. Il est relâché après 27 ans, et reçoit le Prix Nobel de la Paix. Interviewé par l'animatrice américaine Oprah Winfrey en 2000, il était revenu sur son parcours et sur les valeurs auxquelles il croyait et avait consacré sa vie.

Mandela.png


 

La ténacité

Son leitmotiv dans la vie, sa devise : "Nous ferons en sorte que les idées gagnent sur le sang". Il était conscient que, durant l'apartheid, les noirs ne souhaitaient pas parler avec les blancs (et inversement). Mais il confie "Si nous ne prenions pas la peine de parler à ces hommes, notre pays aurait été à feu et à sang. Notre discussion avec l'ennemi a été le résultat de la domination de notre réflexion sur nos émotions".

Le pardon

Oprah Winfrey souhaite comprendre comment, après 27 ans de prison, Nelson Mandela a-t-il réussi à ne pas être emprunt de rancœur ? "Le temps sur terre est limité. J'ai préféré utiliser ce temps pour faire de mon pays ce que je souhaitais qu'il soit : démocratique, non racial, non sexiste... Et c'était une belle tâche !". Nelson Mandela a donc choisi de faire de belles choses plutôt que de passer sa vie à avoir de la rancœur et de l'amertume.

La dignité

Nelson Mandela reparle de la prison ; ce fut une grosse partie de sa vie, difficile et complexe. La particularité de son comportement résidait dans le fait qu'il souhaitait être uniquement appelé "Mandela" ou "Monsieur Mandela". Il explique qu'il faut se battre pour sa propre dignité.Même s'il était un prisonnier, il a insisté dès le premier jour de son arrivée en prison pour être respecté, et cela passait par la façon dont on l'appelait.

L'humilité

Envoyé aux travaux forcés, Nelson Mandela a notamment été contraint de casser des cailloux. Mais il avoue que cela ne l'a pas fait souffrir, au contraire. Il était entouré d'autres hommes qu'il jugeait plus cultivés que lui, et a profité de l'occasion pour s'enrichir de leur savoir : "m'asseoir avec eux, échanger des opinions et des points de vues, cela fut une expérience très riche".

Pour insister sur ce point très caractéristique de sa personnalité, Oprah Winfrey raconte que, quand elle a invité Nelson Mandela pour son émission, il a demandé quel en était le sujet ! Elle a dû préciser à Monsieur Mandela que c'était lui ! Que les gens voulaient l'écouter, lui ! Elle confiera plus tard qu'il est la personne la plus humble qu'elle n'ait jamais rencontré.

L'égalité

Toute sa vie durant, son combat fut le droit à la justice et à l'égalité entre les hommes, entre les sexes. Un combat durement mené, des valeurs profondes auxquelles il croyait et qu'il a mis tout son cœur à appliquer et à transmettre. Un droit à l'égalité pour tous qui a été son véritable fer de lance.

 

Jusqu'à son dernier souffle, Nelson Mandela a véhiculé de belles valeurs humaines... A nous désormais de les faire perdurer.

 

touvé ici

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 20:28

Boucar Diouf (parfois orthographié Boukar Diouf), Ph.D., né au Sénégal en 1966, est un humoriste au Québec d'origine sénégalaise habitant la ville de Longueuil depuis 2005. Il habite aussi à Montréal dans le quartier du Plateau Mont-Royal. Il est arrivé au Québec en 1991, à Rimouski, pour y faire des études supérieures.

 Vous allez sans doute aimer cette réflexion de Boucar Diouf, un sage des temps modernes qui nous apporte un beau message de vie, d’espoir et de réussite avec humour, bon sens, simplicité et authenticité. Il a épousé une Matanaise (femme de Matane en Gaspésie).

 

Mon père est un analphabète amoureux des vaches. Il les surnomme affectueusement «les dieux au museau humide». Mener ses animaux brouter dans les pâturages a toujours été pour lui une source de plénitude. Aujourd’hui, papa n’est plus capable de se déplacer. Il y a quelques années, il s’est fait amputer le pied droit à cause d’une infection.

Quand j’ai appris la nouvelle, je l’ai appelé de mon bungalow à Longueuil. J’anticipais un immense découragement mais, à mon grand soulagement, à l’autre bout du fil papa m’a dit: «Boucar, pour un inconditionnel des bovidés comme moi, finir sa vie avec un sabot est une forme de bénédiction. De toute façon, après 75 ans passés en Afrique, où l’espérance de vie dépasse rarement les 50 hivernages, je ne peux que remercier le Seigneur de m’avoir accordé autant de temps de prolongation.»

Cette sérénité face à la mort reste à mon avis le critère le plus important quand vient le temps d’évaluer si quelqu’un a réussi ou non sa vie. Dans mon ethnie, pendant les rites d’accompagnement des mourants, il y a cette période qu’on appelle tagasse, qu’on pourrait traduire par «vanter les mérites». C’est un temps qu’on prend pour rappeler au malade en fin de vie qu’il peut être fier de son passage sur cette Terre, que son empreinte restera gravée dans son village, comme en témoignent tous ses enfants et petits-enfants rassemblés pour l’occasion.

Mon père a apprivoisé la mort parce qu’il a consacré sa vie à sa communauté, à sa foi et, bien sûr, à ses vaches! C’est une vieille recette qui a fait ses preuves. Le philosophe grec Épicure ne recommandait-il pas de miser sur les plaisirs gratuits pour amoindrir la souffrance humaine ? Si son affirmation est vraie, le culte de la consommation n’est-il pas un obstacle insurmontable pour qui veut voir arriver la mort avec sérénité? Ma grand-mère disait que le bonheur acheté était aussi volatil qu’un pet de lièvre dans une savane ouverte!

Comme biologiste, je crois que l’être humain a hérité d’une insatisfaction génétique qui le prédispose au malheur. Quand l’homme préhistorique dégustait du lièvre, le lendemain, il voulait de la gazelle et le surlendemain, il essayait de chasser le sanglier. C’est pour ça qu’aujourd’hui une maison plus grande, une célébrité croissante ou de l’argent à jeter par les fenêtres n’y changent rien; notre corps est programmé pour se lasser et demander autre chose. La recherche constante de nouveauté a contribué au développement de nos capacités cognitives. Mais autrefois génératrice d’intelligence, l’insatisfaction est devenue notre plus grande malédiction.

Dans la physiologie humaine, le circuit du plaisir et celui de la douleur sont souvent couplés. Par exemple, tomber en amour procure beaucoup de bonheur, mais quand un des partenaires se casse sans avertir, le plaisir cède la place à la douleur chez l’autre. Boire de l’alcool procure aussi une certaine plénitude, mais tous les alcooliques vous diront que le prix à payer est atrocement élevé. Ce système de récompense et de punition m’amène à penser qu’il est physiologiquement impossible de réussir sa vie en misant uniquement sur l’argent et la consommation.

Le psychologue David Myers, du Hope College dans le Michigan, a établi que le pouvoir d’achat moyen des Américains avait triplé depuis 1950. Pourtant le nombre d’Américains qui s’estiment heureux est resté inchangé. Bref, au-delà de ce qu’il faut pour combler les besoins de base de la famille que sont manger, se loger et se soigner, la plus-value apportée par le surplus de pognon sur le bonheur est bien faible. Où se cache alors la solution ?

Quand un bébé venait au monde dans mon village, grand-maman lui souhaitait toujours de la santé et de la compassion pour ses semblables. Un jour, je lui ai demandé pourquoi elle n’ajoutait pas la prospérité et le bonheur dans ses souhaits. Grand-maman m’a répondu:« Les gens qui veulent atteindre le bonheur par les possessions essaient d’éteindre un feu avec de la paille».

En vérité, il y a trois catégories de personnes heureuses de cette façon. Il y a ceux qui ont tout pour être heureux, mais ne le sont pas souvent. Ceux qui cherchent le bonheur et ne le trouvent pas tout le temps. Enfin, il y a ceux qui disent avoir trouvé le bonheur mais ne le conservent pas longtemps. Le bonheur, c’est regarder en bas pour mieux apprécier ce qu’on a, mais c’est surtout tendre la main à son voisin et partager ses joies et ses larmes, car en vérité, Boucar, si bonheur il y a sur cette Terre, c’est les autres. Alors je ne peux pas souhaiter à un poupon autre chose que de la santé et de la compassion pour ses semblables. Ce sont les deux ingrédients les plus importants pour réussir sa vie.»

Aujourd’hui, fort des enseignements de ma grand-mère, je peux affirmer que je chemine tranquillement sur la route qui mène à une vie réussie. J’ai une conjointe et des enfants formidables, ainsi qu’une grande famille avec laquelle je partage mes joies, mes peines et le surplus d’argent que la vie m’a généreusement confié.

Boucar Diouf, biologiste et chroniqueur TV au Québec
Texte extrait de la revue Châtelaine, mars 2013

 

A méditer en cette période de fêtes et..d'excès .

 

trouvé ici

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 18:18

        mairie-de-Warhem.png

Le prochain cours aura lieu dans la salle des mariages de la mairie de Warhem.

Ce sera le dernier cours de l'année.

 

à Jeudi

 

 

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 09:14

Je vous ai déjà entretenu sur  Alexandre jollien ( Connaissez vous Alexandre Jollien ?)

Voici un extrait de l' émission " la parenthèse inattendue" présentée par Frédéric Lopez où  Alexandre nous apprend beaucoup avec humour, bonne humeur et humilité !

 

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5 décembre 2013 4 05 /12 /décembre /2013 08:35

extinction-de-voix.jpgDésolée, je ne peux assurer le cours de ce soir pour cause d'extinction de voix !

 

Les personnes ayant le Cd de yoga , c'est le moment de le sortir ;-)

 

Nous nous retrouvons la semaine prochaine , je l'espère !

 

Bonne semaine

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29 novembre 2013 5 29 /11 /novembre /2013 16:22

 Des petits exercices simples de Taï Chi à essayer !

 

 



 

 

Se preparer au sommeil par anticancer

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24 novembre 2013 7 24 /11 /novembre /2013 10:07

 

de Frédéric Lenoir

 

Frédéric Lenoir, né le 3 juin 1962 à Madagascar, est un philosophe, sociologue et écrivain français, docteur de l'École des hautes études en sciences sociales. Il est chercheur associé à l'École des hautes études en sciences sociales depuis 1991, directeur de la rédaction du Monde des religions de 2004 à 2013 et producteur et animateur de l'émission Les racines du ciel sur France Culture depuis 2009. Auteur d'une quarantaine d'ouvrages, il a codirigé trois encyclopédies. Ses livres sont traduits en plus de vingt langues.

 

 

 

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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 07:27

Les remèdes de grand-mère sont souvent efficaces .Voici une recette à tester si vous le souhaitez.

Hiver, temps des maux de gorge, des rhumes et de la grippe.
Au lieu de prendre des médicaments ou en attendant de consulter, voici une recette toute simple et naturelle

 

       mal de gorge

- Faire infuser du thé
- Y ajouter des tranches de citron bio de préférence, du miel et du gingembre si possible coupé en tranches.
- Fermer le récipient et le mettre dans le réfrigérateur. Une gelée se forme.
- Au besoin,  prendre une cuillère de cette gelée dans une tasse et verser de l’eau bouillante dessus.
- Se conserve au réfrigérateur 2-3 mois.


 

trouvé ici

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