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31 mai, 1er, 2 juin   

 

 

 

 

 

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 06:50

Marc de Smedt, né en 1946, est un éditeur, écrivain et journaliste français, spécialiste des techniques de méditation et des sagesses du monde.

Il participe à la rédaction du magazine " Clés"

 

Ici il nous parle d'un de ses livres.

 

 

 

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10 octobre 2016 1 10 /10 /octobre /2016 08:20

Une émission de France Inter "Grand bien vous fasse"

Aujourd'hui, on s’intéresse à la méditation et au yoga adapté aux enfants. Nous verrons ce matin de quelle façon la pratique de la méditation et du yoga peut leur permettre d’apprivoiser leurs émotions. De développer leur capacité d’attention. De réduire leur stress… Objectif louable des parents : rendre heureux et zen leurs enfants. Mais n’est-ce pas aller contre leur nature enthousiaste, un peu désordonné, insouciante, naturellement chahuteuse… Pourquoi projetons-nous sur eux cette obsession du calme intérieur ? La méditation n’est-elle pas une pratique trop complexe pour eux ? Et le yoga un art de vivre trop difficile à mettre en œuvre ?

Et vous, dîtes nous tout, dîtes nous si vous pratiquez la méditation ou le yoga avec vos enfants et petits-enfants ? N’hésitez pas à témoigner à notre adresse mail, et sur notre page Facebook. Mais également au standard de France Inter, au 01 45 24 7000 où Paul et Césaire vous attentent avec impatience…

avec :

Clarisse Gardet, sophrologue, auteur de Méditer avec les enfants ed.Livre de poche
Elodie Garamond, Zen, un jeu d’enfant, ed. Flammarion
Au téléphone : Françoise Stuckelberger psychologue clinicienne et logopédiste (Université de Genève)
Au téléphone : Catherine Meyer, éditrice de Calme et attentif comme une grenouille ed. Arènes
Reportage Antoine Ly :

Nous avons voulu savoir comment se passe une séance de yoga pour enfants. Et aussi comprendre ce que ça leur apporte. Antoine a assisté à l'une des séances proposée par le Tigre Yoga Club (fondé par Elodie Garamond). Il a rencontré Marie, Margot, Clara et William. Ils ont entre 9 et 13 ans. Pour les mettre à l'aise, on leur a mis a disposition des tapis moelleux sur lesquels, ils font les exercices de yoga. Leur coach s'appelle Agathe. Elle enseigne le yoga pour les enfants depuis 4 ans. Il faut savoir qu'Agathe, leur coach, a suivi une formation. Le RYE , pour « Recherche sur le Yoga dans l'Education ». Cette formation a reçu il y a 3 ans, l'agrément du Ministère de l'Education Nationale. De plus en plus d'enseignants la suive pour pouvoir intégrer le yoga dans leurs cours.

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8 octobre 2016 6 08 /10 /octobre /2016 12:37

Sur une chaîne très sérieuse LCP.....on nous parle de yoga .

Ca vous intéresse ?

cliquez ci dessous....

Bon week-end !

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1 octobre 2016 6 01 /10 /octobre /2016 09:24

Les invités

Le médecin

Lionel Coudron est l'auteur de nombreux ouvrages sur le yoga comme thérapie. 

La violoncelliste

Ophélie Gaillard évoque sa pratique du yoga, véritable ressource.

 

 

 

"La peur est une des causes majeures de souffrance. Le yoga est une réponse à la souffrance humaine" Lionel Coudron


Eléments de parcours

 

Conjointement à ses études de médecine, Lionel Coudron se forme au yoga et à l’acuponcture, il poursuit des études de nutrition puis de biologie et médecine du sport. Devenu professeur de yoga, il allie médecine et yoga pour soigner ses patients. Une méthode qu'il appelle yoga-thérapie. Il a créé, avec son frère Olivier, l’Association Médecine et Yoga au sein de laquelle il organise congrès, rencontres, colloques, stages... Il dirige l’Institut de Yoga-Thérapie et partage sa vie entre ses consultations, son enseignement (yoga - conférences - séminaires) ainsi que sa famille, ses trois enfants, la musique (piano). Depuis janvier 2001, il occupe le poste de Président de l’école de formation de professeur de yoga de la Fédération Française de Hatha Yoga.

« L’effort demandé par le yoga n’est jamais douloureux et doit amener un bénéfice immédiat"
site de l’Institut de Yoga-Thérapie que dirige Lionel Coudron

 

LIVRES

Yoga-thérapie :Soigner l’attaque de panique et l’anxiété, Lionel Coudron et Corinne Miéville,Odile Jacob, 2016

Le yoga offre à chacun des outils simples, efficaces, qui permettent de contrôler les manifestations physiques de l’anxiété et de la peur, et de reprendre le dessus sur les pensées anxieuses

 

La Yoga-Thérapie , Lionel Coudron, odile Jacob, 2010

La pratique du yoga est bien plus qu’une simple gymnastique. C’est tout un art de vivre. Et c’est surtout un ensemble cohérent qui peut permettre de guérir de très nombreux troubles, qu’ils soient physiques ou psychologiques.

Le Yoga / Bien vivre ses émotions, Lionel Coudron, Odile Jacob, 2006

Le yoga n’est pas qu’affaire de postures ; c’est une attitude de vie. Parmi ses nombreux bienfaits, il peut vous aider dans votre développement personnel, émotionnel, et vous permettre de vivre mieux, avec vous-même et avec les autres.

 Ophélie Gaillard

"Un corps malmené cela s’entend ! La posture et  la manière d’être  a une incidence directe sur le son et le mental. Le Yoga est une façon de se rabibocher avec soi. "Ophélie Gaillard

 

Eléments de parcours

 

Enfant du baroque, Ophélie Gaillard se spécialise très tôt dans la pratique du violoncelle ancien et classique, partage la scène avec Christophe Rousset, Emmanuelle Haïm et Amarillis avant de fonder en 2005 Pulcinella, un collectif de virtuoses tous passionnés par l’interprétation sur instruments historiques. Ses enregistrements consacrés à Vivaldi et Boccherini et Bach (airs de cantates avec violoncelle piccolo) reçoivent les plus hautes distinctions discographiques. En 2016 paraît un deuxième album CPE Bach chez Aparté, après le succès international du premier volume (Diapason d’Or de l’année 2014, distinction dans Strad Magazine, tournée en 2016 en France et en Allemagne). Un esprit d’une curiosité insatiable, le goût du risque, un appétit immodéré pour tout le répertoire du violoncelle concertant sans frontières ni querelles de chapelle, voici sans doute ce qui distingue très tôt cette brillante interprète franco-helvétique.

Cliquez ci dessous

 

Au cours de l'émission vous avez pu entendre:

La voix de Michel Vaujour, ex détenu que le Yoga a soutenu lors de ses années d'incarcération. Extrait de Hors Champs de Laure Adler

Un sujet sur le yoga datant de 1964, avec le témoignage de Lucien Ferrer, enseignant.

Claude François, où comment le yoga et sa "double colonne d'air" lui permet de danser et de chanter en même temps. (1974)

Un extrait par l'ensemble Pulcinella, interprétant une symphonie de Bach en Dos majeur


AUTOUR DU YOGA

Deux documentaires consacrés au yoga viennent de paraitre chez Jupiter Films

DVD Le Souffle des Dieux Réalisation : Jan SCHMIDT-GARRE (2014)
Ce documentaire relate la vie et les enseignements de Krishnamacharya à travers les yeux du réalisateur, parti en quête des origines du courant de yoga le plus pratiqué au monde.

DVD Yogananda : documentairede Paola Di Florio et Lisa Leeman (2016)
Le film retrace la vie de Paramahansa Yogananda qui a fait connaître dans les années 1920 des techniques de yoga et de la méditation en Occident. Son livre « Autobiographie d’un Yogi « , best- seller mondial a été une source d’inspiration pour d’innombrables yogis et de personnalités comme George Harrison , Russel Simmons ou encore Steve Jobs.

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26 septembre 2016 1 26 /09 /septembre /2016 19:44
Matthieu Ricard: "La méditation, une nouvelle manière d'être"

En Occident, c'est l'autre grand nom du bouddhisme après le dalaï-lama. Moine et chercheur en génétique cellulaire, Matthieu Ricard parcourt le monde pour transmettre les vertus de la pratique méditative, placée sous le signe de la bienveillance.

Qu'est-ce que la méditation, pour un moine bouddhiste ?

En Orient, les termes employés pour désigner la pratique méditative signifient: "Cultiver et se familiariser avec." Méditer ne veut pas dire faire le vide, se détendre en s'imaginant flotter dans l'espace. C'est un réel entraînement mental destiné à comprendre les mécanismes de l'esprit. Le bouddhisme parle de 84 différents états mentaux et décrit les nuances et les relations entre eux. La méditation vise à entretenir un certain état d'esprit, de façon à se fami -lia riser avec une nouvelle manière d'être et à mieux gérer ses pensées et ses émotions, afin de ne plus se laisser emporter par elles comme sur une rivière en crue. 

 

 
 

Nous sous-estimons, dites-vous, la capacité de transformation de notre esprit. Dans quelle mesure le psychisme peut-il évoluer?

Les recherches menées ces trente dernières années dans le domaine de la neuro-plasticité montrent que le cerveau se modifie lorsque l'individu est exposé à des situations inédites. Les connexions entre les neurones peuvent augmenter ou diminuer ; dans certains cas, le cerveau fabrique de nouveaux neurones, et ce, quel que soit l'âge. Les dendrites- les ramifications des neurones- s'étoffent ou se raréfient. Le cerveau adulte a même la capacité d'attribuer une fonction différente à une aire cérébrale qui en remplit habituellement une autre. Toute forme d'entraînement- qu'il soit mental, comme la méditation, ou physique, comme le sport- provoque une restructuration du cerveau, fonction nelle et structurelle. 

Comment cela se vérifie-t-il sur le plan scientifique?

Des expérimentations ont été menées entre 2000 et  2012 auprès d'une centaine de personnes méditantes et non méditantes dans une vingtaine d'universités réputées. Les méditants -moines et laïcs, hommes et femmes, Orientaux et Occidentaux- totalisaient entre 10000 et 60 000 heures de méditation. Les chercheurs ont constaté, sur le plan structurel, que la méditation modifiait le volume des aires cérébrales concernées, volume qui reflète la quantité de neurones présents dans cette aire et le nombre de connexions établies entre ces neurones. Ils ont aussi noté une augmentation de la substance grise dans l'hippocampe gauche, lié à l'apprentissage et au contrôle émotionnel. 

Et sur le plan fonctionnel?

 

La méditation active certaines zones cérébrales et en désactive d'autres, telle que l'amygdale. Lorsque celle-ci est "en sommeil", la peur et la colère refluent; à l'inverse, le sentiment de résonance affective avec les autres, celui de gratification ou d'amour maternel grandissent. Il suffit de six heures de méditation pour que surviennent des évolutions dans les cellules cérébrales, susceptibles d'entraîner un renforcement du système immunitaire ou une amélioration de la qualité de l'attention. 

La méditation agirait également sur nos gènes ?

C'est en effet ce que montrent les expériences préliminaires effectuées par le professeur de psychologie et de psychiatrie Richard J. Davidson dans son laboratoire de Madison, dans le Wisconsin (Etats-Unis). Pour qu'un gène soit actif, il doit "s'exprimer" sous la forme d'une protéine spécifique. Sinon, il reste silencieux. Or on sait maintenant que notre environnement et nos états mentaux peuvent modifier profondément l'expression des gènes par un processus appelé "épigénétique". Notre héritage génétique est un point de départ important, qui nous prédispose à montrer tel ou tel trait de caractère, mais ce potentiel s'exprime très différemment selon les événements de notre vie. De la méditation sur l'amour altruiste et la compassion peuvent découler d'importants changements épigénétiques. Ainsi, après huit heures de méditation dans la journée sur la pleine conscience et la compassion, on note des modifications de l'expression de certains gènes liés au stress. 

 A force de pratique peut-on aller jusqu'à modifier nos traits de caractère ?

C'est tout l'objet de la méditation! Personnellement, j'étais introverti, bougon. La pratique m'a changé, ce que mes proches eux-mêmes ont pu constater. Emotion après émotion, on construit quelque chose. Si vous remuez constamment des pensées anxieuses dans votre tête, vous éprouverez des humeurs durant quelques heures, puis ces humeurs deviendront des traits de caractère à force de se reproduire. Mais si vous traitez ces émotions par la méditation, après un an ou deux, vos traits de caractère évolueront. Attention ! Ils ont mis du temps à se former, ils mettront du temps à se transformer. Il faut pratiquer, et pratiquer encore. Le secret réside dans l'utilisation quotidienne des outils mentaux apportés par la méditation. L'idée qu'on va savoir méditer après avoir écouté trois CD, c'est de la frime ! Il faut, comme un athlète, s'entraîner, tous les jours, pendant au moins vingt minutes. 

En quoi consiste la méditation sur l'amour altruiste et la compassion?

Précisons ce qu'est l'amour altruiste : un sentiment de bienveillance, conduisant à souhaiter que les gens aillent bien et soient heureux. Il diffère de l'empathie, qui est une résonance affective- si tu souffres, je souffre. Si tu es joyeux, je suis joyeux. On pense souvent que l'amour altruiste est un sentiment "pour les dames"; on l'associe à la faiblesse, alors qu'une personne bienveillante est beaucoup plus forte qu'une personne colérique, car il lui en faut beaucoup pour être déstabilisée ! La compassion, elle, est la forme que prend l'amour altruiste lorsqu'il est confronté à la souffrance. Pour méditer sur l'amour altruiste et la compassion, on doit penser à un être qui nous inspire un amour et une bienveillance inconditionnels. Puis l'on étend cet amour à la totalité de l'humanité, et l'on finit par en être soi-même imprégné. 

Cette forme de méditation a votre préférence, comme vous l'expliquez dans votre dernier livre, Plaidoyer pour l'altruisme (1). Pour quelle raison ?

D'abord, parce que, de toutes les méditations, c'est celle qui apporte les bénéfices les plus notables sur le plan cérébral. Elle active les régions et les réseaux cérébraux associés aux émotions et à l'empathie, qui sont ceux qui élargissent le plus le champ de vision de l'être humain en lui permet tant d'embrasser les situa tions et les phéno mènes autour de lui. Cela offre des perspectives très intéressantes pour traiter la dépression, l'anxiété ou le burn-out. Ensuite, parce qu'elle a une finalité éthique. 

La pleine conscience ne mène-t-elle pas, elle aussi, à la bienveillance ?

Si, bien sûr, mais on peut aussi imaginer qu'une personne se serve de la pleine conscience pour mieux contrôler les autres ou pour devenir un tireur d'élite, calme et maître de lui-même. Le vrai développement personnel consiste à s'améliorer en tant qu'être humain et non pas seulement augmenter son efficacité. Dans ce sens, la méditation a des effets sur tout le corps social. 

Se recueillir en souhaitant l'amour du prochain : n'est-ce pas le sens même de la prière ?

Il y a une différence importante: le fait de s'unir à quelque chose qui vous dépasse, par l'oraison, est davantage un abandon qu'une méthode destinée à transformer votre façon de voir les choses. 

 Penser que la société gagnera en humanité par des pratiques telles que la méditation ne relève-t-il pas, dans notre époque individualiste, de la pure utopie ?

Je ne le crois pas. L'égocentrisme actuel, qui s'exprime sur le mode "Le bonheur des autres n'est pas mon affaire", ne fonctionne pas, pour une raison très simple: il repose sur une appréhension fausse de la réalité. Il présuppose que nous sommes des entités séparées, alors que nous sommes, au contraire, interdépendants. Le reconnaître, le comprendre, c'est reconnaître la réalité. Et si vous êtes en accord avec la réalité, votre démarche porte ses fruits. Je crois en la possibilité de développer la bienveillance et la coopération dans tous les domaines: l'éducation, l'économie, la politique, etc. Certes, les idées prennent du temps pour faire leur chemin: dix, vingt ans, voire plus. Mais, à un moment, la société atteint un point de bascule: 20% des gens se rallient à la conception innovante, et la culture change. Quand Badinter luttait contre la peine de mort, il ne comptait qu'une minorité de l'opinion publique derrière lui ! Dans ce vaste mouvement, la méditation, diffusée massivement à l'échelle individuelle, peut avoir une grande influence. 

Plaidoyer pour l'altruisme. La force de la bienveillance. Editions NiL, 2013. 

 

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 08:14

Si vous avez raté ce documentaire passé sur la chaîne LCP, voici un lien qui va vous renvoyer vers un site où vous pourrez le visonner.

 

Une façon de vous motiver pour la reprise ;-)

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2 septembre 2016 5 02 /09 /septembre /2016 16:37

à méditer sans modération !

à pratiquer avec enthousiasme !

 

Envoyé par une amie,hélas je ne sais pas d'où vient ce

dessin, je préfère toujours mettre mes sources ...une façon de

remercier l'auteur  !

Je remercie l'inconnu inspiré qui a partagé ça  ;-)

très bien !

Allez allez AU BOULOT !

 

Etre  créateur de son bonheur , j'adore !

 

Oser se faire plaisir, oser être bien ...pour en

faire  profiter les autres !

 

ça vous parle ? 

 

Déja entendu ????

 

 

à bientôt ;-)

 

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 20:07

Un article très intéressant !

Il révèle scientifiquement ce que vous percevez des effets d'une séance de yoga sur votre mental !

C'est bientôt la reprise !

La connexion esprit-corps, bien plus dense qu’on ne le pensait
Elena Sender

Des neuroscientifiques de l’université de Pittsburgh viennent d’identifier les connexions anatomiques entre de multiples zones du cerveau et la partie du corps qui gère le stress.

Deux personnes en séance de méditation. ©PIXATHLON/SIPADeux personnes en séance de méditation. ©PIXATHLON/SIPA
 
Une réelle base anatomique pour les maladies psychosomatiques »

"Cela vient apporter une nouvelle lumière sur la manière dont le stress, la dépression et les autres états mentaux peuvent altérer la fonction des organes, et montre qu’il y a une réelle base anatomique pour les maladies psychosomatiques", indique le communiqué de presse.

On découvre ainsi que les plus grandes zones de connexions "esprit-corps" sont celles impliquées dans la cognition et l’affect. Ce qui expliquerait notre mode de fonctionnement : grâce à ces connexions multiples, le cortex nous donnerait la possibilité de répondre au stress de façon un peu plus subtile (combattre ou fuir) qu’une créature primaire. "Comme nous avons un cortex, nous avons des options, résume Dr Peter Strick, co-auteur de l'étude. Si quelqu’un vous insulte, vous n’avez pas à attaquer ou à fuir. Vous pouvez avoir des réponses plus nuancées et ignorer l’insulte ou trouver une répartie spirituelle. Ces options sont une partie de ce que le cortex nous donne."

Nous avons peut-être découvert le connectome du stress et de la dépression. »

Autre surprise : certaines zones du cortex moteur (bande de cortex qui contrôle nos mouvements) sont aussi connectées aux glandes surrénales. Entre autres, une portion du cortex moteur primaire impliquée dans le contrôle de l’axe du corps et de la posture. Ce qui pourrait expliquer, selon les auteurs, pourquoi les exercices de recentrage du corps (Pilates, yoga, Taï-chi...) sont si efficaces dans la gestion du stress. 

Enfin, lorsque nous ressentons un conflit, ou lorsque nous avons commis une erreur, certaines zones cérébrales s'activent. Et bien, l’étude des PNASdémontre, que ces zones influencent également la glande surrénale. Il serait donc possible que se remémorer une erreur, ou se culpabiliser, réactivent ces zones qui, via un un signal descendant, génère de nouveau un stress, comme l’événement initial. Cela pourrait ouvrir de nouvelles pistes pour les thérapies du stress post traumatique. La méditation, notamment, est un bon remède anti stress. "Peut-être parce que la connexion anatomique avec la glande surrénale et cortex apparaît active". Et Peter Strick de conclure : "Une façon de résumer nos résultats est que nous avons peut-être découvert le connectome du stress et de la dépression."

La connexion esprit-corps, bien plus dense qu’on ne le pensait

Par Elena Sender

Des neuroscientifiques de l’université de Pittsburgh viennent d’identifier les connexions anatomiques entre de multiples zones du cerveau et la partie du corps qui gère le stress.

NEURONES. « L’axe du stress » est une notion connue depuis longtemps. On sait qu’en cas de situation d’urgence, le cerveau envoie un signal vers les glandes surrénales - petites structures coiffant les reins - qui sécrètent alors du cortisol. Celui-ci va provoquer des réactions physiques, accélération du rythme cardiaque, dilatation des pupilles, sudation, comportement d’attaque ou de fuite, etc. jusqu'à ce que le cerveau le freine, une fois le danger passé. On soupçonnait jusqu'à présent qu'une seule, voire deux régions du cortex cérébral, à la localisation incertaine, contrôlaient la glande surrénale. Aujourd’hui, grâce à une nouvelle méthode de traçage qui révèle les longues chaines de neurones interconnectés, une équipe de l’université de Pittsburgh (Etats-Unis) affirme,dans une étude publiée dans les PNAS, qu'elle a découvert de multiples zones corticales liées anatomiquement aux glandes surrénales.

"Cela vient apporter une nouvelle lumière sur la manière dont le stress, la dépression et les autres états mentaux peuvent altérer la fonction des organes, et montre qu’il y a une réelle base anatomique pour les maladies psychosomatiques", indique le communiqué de presse.

On découvre ainsi que les plus grandes zones de connexions "esprit-corps" sont celles impliquées dans la cognition et l’affect. Ce qui expliquerait notre mode de fonctionnement : grâce à ces connexions multiples, le cortex nous donnerait la possibilité de répondre au stress de façon un peu plus subtile (combattre ou fuir) qu’une créature primaire. "Comme nous avons un cortex, nous avons des options, résume Dr Peter Strick, co-auteur de l'étude. Si quelqu’un vous insulte, vous n’avez pas à attaquer ou à fuir. Vous pouvez avoir des réponses plus nuancées et ignorer l’insulte ou trouver une répartie spirituelle. Ces options sont une partie de ce que le cortex nous donne."

Autre surprise : certaines zones du cortex moteur (bande de cortex qui contrôle nos mouvements) sont aussi connectées aux glandes surrénales. Entre autres, une portion du cortex moteur primaire impliquée dans le contrôle de l’axe du corps et de la posture. Ce qui pourrait expliquer, selon les auteurs, pourquoi les exercices de recentrage du corps (Pilates, yoga, Taï-chi...) sont si efficaces dans la gestion du stress.

Enfin, lorsque nous ressentons un conflit, ou lorsque nous avons commis une erreur, certaines zones cérébrales s'activent. Et bien, l’étude des PNASdémontre, que ces zones influencent également la glande surrénale. Il serait donc possible que se remémorer une erreur, ou se culpabiliser, réactivent ces zones qui, via un un signal descendant, génère de nouveau un stress, comme l’événement initial. Cela pourrait ouvrir de nouvelles pistes pour les thérapies du stress post traumatique. La méditation, notamment, est un bon remède anti stress. "Peut-être parce que la connexion anatomique avec la glande surrénale et cortex apparaît active". Et Peter Strick de conclure : "Une façon de résumer nos résultats est que nous avons peut-être découvert le connectome du stress et de la dépression."

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19 août 2016 5 19 /08 /août /2016 19:25

Non, non, je ne dors pas ......j'avais

juste pris quelques vacances.....et

étais restée déconnectée.

Ron pfff...ron pfff

Profitez encore un peu du soleil....quand il est là...de la trêve estivale pour prendre encore votre temps, ne pas surcharger votre emploi du temps et faire des choses qui vous font du bien.

 

L'été, c'est le moment de casser les rythmes, de faire tout ce qu'on n'a pas le temps quand les contraintes sont là...FAITES VOUS PLAISIR !

 

A bon entendeur......encore quelques jours de pause.

 

Je reviens très vite avec des articles variés !

 

 

Ce qui ne m'empêche pas de penser à vous ;-)

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Published by Chemin de Yoga - dans infos association
27 juin 2016 1 27 /06 /juin /2016 18:38

Merci à Angélique de me l'avoir transmis ;-)

Christophe André : 

 

« La pleine conscience permet de distinguer

 

                           l’urgent de l’important »

 

A une époque de profondes mutations, le psychiatre spécialiste de la méditation raconte son rapport au temps « très animal ».
 
Un article qui reprend une idée développée en stage

Psychiatre et psychothérapeute, Christophe André est

l’un des principaux spécialistes français de la méditation et de

la pleine conscience. Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet,

il enseigne et donne de nombreuses conférences tout en

continuant son activité à mi-temps à l’hôpital Saint-Anne, où il

exerce depuis 1992.

 

La méditation est un art qui s’apprend… et qui demande du temps. Que nous apprend-elle sur notre rapport au temps ?

 

Les pratiques méditatives apportent, entre autres, des réponses à nos manques. Nous souffrons de carences de calme, de lenteur, d’approfondissement, etc. Il est de plus en plus rare d’avoir la paix autour de soi : on fait ce qu’on a à faire, selon les multiples sollicitations reçues par le biais des écrans par exemple. Avec la méditation, on réintroduit ces moments de paix grâce à des exercices au cours desquels on apprend à ralentir, à être dans la non-action pour savourer chaque seconde. C’est un retour à un rapport au temps très animal, très sensoriel, dans lequel on ne fait que constater ce qui se déroule à un moment précis.

 

Y a-t-il un temps à privilégier pour méditer ?

 

Oui et non. Le noyau dur de toutes les pratiques méditatives – que ce soit le zen, le vipassana, la tradition soufie, etc. – consiste à se rendre présent à l’instant, à stopper toute forme d’intentionnalité et d’action et à accueillir ce qui est là. Ce n’est pas si simple, car nos rythmes actuels nous dictent, dès qu’un peu de temps se libère, de le remplir avec de nouvelles activités, d’où à nouveau du stress, une surcharge mentale. Il s’agit donc d’introduire un ralentissement et de la continuité dans un temps qui ne cesse d’être accéléré et interrompu et qui nous donne, de fait, le sentiment d’en manquer.

Comment bien prendre le temps de méditer et cultiver le moment présent ?

Nous avons tous des capacités innées pour la méditation comme pour la course, le langage, etc. Se connecter au temps présent peut se faire au réveil, en prenant quelques minutes (jusqu’à une demi-heure) d’assise silencieuse. Il s’agit de ne rien faire d’autre que d’avoir conscience de sa respiration, se sentir vivant, ressentir chaque seconde. Une cible mouvante lente, comme la flamme d’un feu de bois, permet de stabiliser et d’apaiser l’âme, d’entrer dans un état de présence. Pour méditer, il faut viser la respiration, puis les sons et des objets pour supporter l’attention.

 

 

« Chaque fois que l’on revient au corps, on revient au présent. »

Si la méditation peut paraître chronophage au premier abord, elle nous rend plus présent, nous permet de réduire le temps que nous perdons en activités inutiles et de faire les choses autrement : de manière plus attentive, plus centrée, plus apaisée… Le corps vit toujours au présent, c’est notre esprit qui vagabonde dans le temps. Donc, chaque fois que l’on revient au corps, on revient au présent !

Avec l’entraînement, la pleine conscience peut se pratiquer sans nécessairement arrêter le navire de la vie mais en introduisant la méditation dans l’action. Il s’agit d’effectuer plusieurs fois dans la journée des pauses durant lesquelles on suspend toute activité et toute distraction pour revenir, là encore, vers son souffle, son corps et l’instant présent.

On pense souvent que la méditation est une pratique cérébrale mais elle passe surtout par la relation au corps. Etre tout entier à ce que nous vivons ici et maintenant, et non plus le corps ici et l’esprit ailleurs ! Chaque fois que nous sommes entiers, nous sommes dans le présent et dans le vrai.

 

 

La pleine conscience permet-elle de gagner du temps ?

 

La pleine conscience n’est pas un nouvel outil de management pour mieux gérer son temps. Elle permet surtout de travailler son discernement, de distinguer l’urgent de l’important, de répondre avec attention plutôt que de réagir avec rapidité…

 

« Dois-je lire tous les livresvoir tous les films, visiter tous les pays, resterconnectés avec tous mes amis ? Juste parce que c’est possible ? »

On ne raisonne pas tant en temps gagné ou perdu mais en termes de besoins, sous forme de désengagement des fausses urgences. Si la société valorise la réactivité, elle oublie qu’il ne s’agit pas là d’une valeur mais d’une caractéristique et nous impose une servitude.

Vous travaillez à Saint-Anne depuis de nombreuses années auprès de patients souffrant de troubles anxieux et dépressifs. Pour guérir, doivent-ils trouver un autre rapport au temps ?

On a des discussions sur ce qui alimente leur souffrance et leur stress. La grande difficulté pour certains est de sortir de ce sentiment de manque de temps. Nous vivons dans une société tellement pléthorique avec des surcharges de choses à faire, à lire, à vivre… Plus personne ne peut se dire en se couchant le soir : « J’ai fini tout ce que j’avais à faire – travail, courses, bricolage, rendez-vous, projets à programmer… Ouf, je suis en règle ! » Ça ne nous arrive plus jamais ! C’est à la fois angoissant et absurde. Doit-on devenir boulimique de tout ? Sous prétexte que les occasions sont là ? Dois-je lire tous les livres, voir tous les films, visiter tous les pays, rester connectés avec tous mes amis ? Juste parce que c’est possible ?


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/tant-de-temps/article/2016/06/24/christophe-andre-la-pleine-conscience-permet-de-distinguer-l-urgent-de-l-important_4957058_4598196.html#2UcZicAoDCJAo5TF.99

Un article qui reprend une idée développée en stage

Souvent, la solution à notre stress et nos angoisses réside dans le moins, et non dans le plus : c’est ce que nous apprend la méditation, qui nous aide à savourer le présent, sans le laisser polluer par des projets ou des regrets.

Vous multipliez les activités. Comment gérez-vous votre temps de travail, de famille, de méditation, d’écriture, de promotion presse, etc. ?

Je suis comme tout le monde, si je ne fais pas attention je me fais piéger ! Déjà, je ne travaille qu’à temps partiel : mes activités de médecin ne me prennent que deux jours par semaine. Puis il y a deux jours consacrés à l’écriture, mes préférés : au calme, dans la solitude, la lenteur et la continuité. Puis un jour à l’enseignement ou aux conférences.

Méditer jour après jour, de Christophe André, éditions de L’Iconoclaste (avec un CD d’exercices), 2011.

Le site de Christophe André : christopheandre.com

 

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En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/tant-de-temps/article/2016/06/24/christophe-andre-la-pleine-conscience-permet-de-distinguer-l-urgent-de-l-important_4957058_4598196.html#2UcZicAoDCJAo5TF.99

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